Prévention et contrôle des infections (PCI) en électrothérapie

 

COVID-19 (mis à jour le 12 août 2020)

désinfecter préalablement la région traitée (ex.: tampon alcool 70%)

pour les accessoires étant en contact direct avec la peau du patient (ex.: électrodes, éponges, gel, fixations …), prioriser l’équipement à usage unique ou attitré au patient

Sinon le  désinfecter avec un produit approuvé avant réutilisation auprès d’un autre patient.

Pour de plus amples informations, veuillez consulter les recommandations de l’INSPQ concernant la pandémie pour le nettoyage et la désinfection de l’environnement et de l’équipement.

Choix du protocole avant l’application d’un agent électrophysique

Si la peau à proximité de la région traitée est intacte

Voir protocole non-critique

Si la peau à proximité n’est pas intacte ou si le patient a un système immunitaire affaibli

Voir protocole semi-critique

Si la peau à proximité n’est pas intacte ET que le patient a un système immunitaire affaibli

Voir protocole critique

🚩 Ces mesures concernent l’utilisation des agents électrophysiques sur la surface de la peau. Pour les applications intra-cavitaires (rééducation périnéale), au niveau des plaies ou de l’électroacuponcture (électrodes aiguilles), veuillez vous conformer aux recommandations provenant de votre formation spécialisée. En cas de doute, optez pour l’option la plus sécuritaire.

Mesures préventives spécifiques à chaque pièce d’équipement

Gel conducteur

Électrodes

Éponges

Ventouses

Fixations à électrodes

Fils/câbles électriques

Sondes ultrasoniques (ou ondes de choc)

Sondes laser

Boîtier de l’appareil

Enveloppements chauds/ Hydrocolateur

Enveloppements froids

Hydrothérapie, bains de paraffine et contenants pour ultrasons en immersion

Information complémentaire

Survol du processus d'infection nosocomiale par contamination croisée

Chaîne de contamination croisée par contact indirect avec de l’équipement de soins

Différents types d’agents infectieux pourraient contaminer l’équipement utilisé en électrothérapie (ex. : électrodes, éponges, sondes, boîtier, fils …). Cela pourrait alors poser un risque d’infection ou de colonisation s’il y a contact avec un patient susceptible et que les mesures préventives appropriées n’ont pas préalablement été prises.

Bref, pour prévenir les infections nosocomiales en électrothérapie, il faut prévenir l’exposition de l’équipement d’électrothérapie à des agents infectieux et l’exposition des usagers à de l’équipement d’électrothérapie contaminé.

Exemples d'agents pathogènes susceptibles de contaminer le matériel
Agents pathogènes* Description Survie sur les surfaces inanimées Exemples de désinfectants recommandés
Clostridium difficile

(C difficile)

Bactérie dans les selles causant la diarrhée, fièvre, douleur abdominale et déshydratation Longues périodes (semaines à mois) Produit détruisant les spores (sporicide) selon la concentration recommandée. Ex. : eau de Javel diluée (1:9), certaines solutions de peroxyde d’hydrogène
Entérocoques résistants à la Vancomycine (ERV) Bactérie dans les selles pouvant causer des infections urinaires, de plaies ou du sang 1 à 16 semaines Alcool à 70% est efficace Destruction si > 80oC
Gale

(Sarcoptes scabiei)

Infestation parasitaire dans la couche superficielle de la peau causant des démangeaisons, boutons, vésicules et lésions cutanées ≤ 3 jours isolement du matériel dans un sac de plastique scellé pour 1 semaine.
Staphylococcus aureus résistant à la Méthiciline (SARM) Bactérie sur la peau et dans les muqueuses nasales causant des infections de plaie, urinaire, sanguine ou pulmonaire ≤ 7 jours utiliser un produit reconnu efficace.
Pied d’athlète

(dermatophytes)

Champignon (Trichophyton) causant irritation et démangeaison de la peau Un an ou plus Eau de Javel diluée
Verrues communes et plantaires Manifestation d’une infection à un type de virus à papillome humain (VPH) indéterminée Eau de Javel à 1 %.
Covid-19** Virus enveloppé (Coronavirus) provocant la grippe et chez les patients vulnérables, la mortalité quelques heures  à quelques jours plupart des produits qui combinent des propriétés de nettoyage et de désinfection, solution à base d’eau de Javel

*Liste non exhaustive tirée de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC). Fiches techniques santé-sécurité : agents pathogènes, et évaluation des risques (section IV – Viabilité et stabilité). http://www.phac-aspc.gc.ca/lab-bio/res/psds-ftss/index-fra.php 

**Tiré de INSPQ. Procédures de nettoyage et de désinfection  de l’environnement et des équipements de soins  pour les cliniques médicales https://www.inspq.qc.ca/sites/default/files/covid/2970-nettoyage-desinfection-cliniques-medicales-covid19.pdf

  • L’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) est une ressource complémentaire permettant de s’informer concernant un agent pathogène particulier. Fiches techniques santé-sécurité : agents pathogènes, et évaluation des risques (section IV – Viabilité et stabilité). http://www.phac-aspc.gc.ca/lab-bio/res/psds-ftss/index-fra.php
  • L’équipe des infirmières en prévention des infections de votre établissement constitue la principale ressource à consulter en cas de questionnement lorsqu’un patient est connu ou suspecté être porteur ou infecté d’un agent pathogène.
Ressources pour implanter les mesures de prévention et le contrôle des infections (PCI)

La prévention des infections nosocomiales est l’affaire de tous!

Les professionnels de la santé et les organisations de santé doivent mettre en place les ressources et politiques pour supporter les usagers et les professionnels de la santé dans cette mission. Les établissements du réseau public ont d’ailleurs différentes équipes impliquées dans le processus :

  • une équipe en prévention des infections composée d’infirmières dédiées à la prévention des infections qui font de la surveillance des infections et accompagnent directement les intervenants pour les former et les appuyer dans leurs interventions afin de prévenir et contrôler les infections
  • le service de prévention et contrôle des infections qui fait le suivi auprès le l’équipe en prévention des infections et veille à s’assurer de la conformité des pratiques/politiques institutionnelles avec les normes établies par les principaux organismes directeurs. Ces organismes sont constitués du Ministère de la Santé et des Services Sociaux (MSSS) et de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) au niveau provincial, ainsi que de l’Agence de santé publique du Canada (ASPC), de Santé Canada et de l’Association canadienne de normalisation (CSA) au niveau national.
  • le responsable de l’unité de retraitement des dispositifs médicaux (URDM) qui s’assure que le retraitement (nettoyage et désinfection) effectué dans les différents sites satellites est conforme aux normes reconnues et aux instructions des fabricants.
  • le service d’hygiène et de salubrité comprend le personnel (ex.: préposé en hygiène-salubrité) qui procède au nettoyage et à la désinfection des équipements et lieux en conformité avec les recommandations de l’URDM
  • Le Centre d’expertise en retraitement des dispositifs médicaux (CERDM): créé par l’Institut National de Santé Publique du Québec (INSPQ) pour offrir du soutien dans le retraitement des dispositifs médicaux par l’entremise. La ressource à consulter pour les cliniques privées (https://www.inspq.qc.ca/publications/comites-et-groupes/centre-d-expertise-en-retraitement-des-dispositifs-medicaux. Contact: cerdm@inspq.qc.ca 514 864-5193
Évaluation du niveau risque et des mesures préventives à adopter

Classification de Spaulding du niveau de risque posé  et des pratiques de base à adopter 

Niveaux de risque* Description Risque d’infection Pratiques préventives de base** et de retraitement
Non-critique Matériel qui est appliqué sur une peau intacte ou qui n’entre pas en contact avec l’usager, mais qui est manipulé par le clinicien après avoir touché l’usager (ex. : boîtier de l’appareil) Faible Faible niveau de désinfection entre chaque patient.
Semi-critique Potentiel de contact avec une peau non intacte (ex. : plaie chirurgicale, eczéma …), substances corporelles (autres que la sueur) ou muqueuses intactes. Modéré Port de gants.

Prioriser le matériel à usage unique (non stérile). Sinon attitrer le matériel réutilisable au patient (jeté après) ou le désinfecté à haut niveau entre chaque patient.

Critique

 

Invasion au-delà de la peau et des muqueuses (ou contact sur une muqueuse non intacte) Invasion des cavités.

(ex. : acuponcture, rééducation périnéale).

Élevé Port de gants.

Prioriser le matériel stérile à usage unique ou sinon réutilisable stérilisé.

*En cas de doute entre deux niveaux de risque (ex. : patient avec système immunitaire affaiblit, intégrité cutanée incertaine …), il faut adopter le plus sévère.

**L’hygiène des mains est effectuée systématiquement. Précautions additionnelles au besoin telles que stipulées par l’Agence de santé publique du Canada (ASPC 2013), « Outre les pratiques de base, on devrait utiliser des précautions avec les patients atteints d’infections présumées ou connues ou colonisés par des microorganismes, pour lesquels les pratiques de base ne suffisent pas à prévenir la transmission. »

Les infirmières en prévention des infections, le service de prévention et contrôle des infections, le  répondant  en retraitement des dispositifs médicaux et les services d’hygiène et salubrité dans votre établissement sont les mieux placés pour vous guider dans vos démarches.

Processus de nettoyage et de désinfection de haut niveau

Nettoyage*

Étapes Objectifs Éléments clés
Prénettoyage Déloger le plus gros des souillures pour faciliter le nettoyage Le plus rapidement possible suivant l’intervention pour éviter la prolifération ou le séchage des microorganismes à la surface et la contamination de l’environnement lors de sa manipulation ou son transport
Nettoyage Enlève les souillures et plus de 80% des microorganismes afin d’optimiser la désinfection Utiliser un détergent (permet de lier les substances à l’eau) approuvé pour les matériaux et respecter le temps de contact. L’action mécanique du frottement est importante pour déloger les microorganismes. Le plus tôt possible pour éviter le dessèchement de la matière organique.
Rinçage

 

Les résidus de détergent pourraient neutraliser le désinfectant Abondant pour éliminer les résidus
Séchage

 

Prévient la dilution du désinfectant À l’air pour éviter un contact avec un linge

Désinfection*

Étapes  Objectifs Éléments clés
Désinfection

(destruction des microorganismes par action physique ou chimique)

 

Réduire la charge microbienne Le produit doit avoir le spectre d’action, la concentration, la température et la durée de contact recommandée. Il doit être compatible avec les matériaux et la qualité de l’eau, ainsi que manipulé en fonction de sa toxicité.
Rinçage Limiter la corrosion Une fois le temps de contact respecté, faire abondant pour éviter la dégradation de l’équipement
Séchage  Prévenir la prolifération d’organismes dans l’humidité résiduelle Rapidité pour éviter la corrosion

*Dans la mesure du possible, le retraitement devrait être effectué de façon centralisée et faire l’objet de vérifications régulières (ASPC 2013). De plus:

  • « les appareils réutilisables doivent être retraités par un personnel formé sous la supervision de personnes ayant reçu une formation spéciale.  Lorsque cela n’est pas possible, il est préférable d’utiliser des dispositifs à usage unique jetables. » (ASPC 2013).
  • Le guide des points à vérifier avant l’achat d’un dispositif médical réutilisable propose des critères à considérer dans le choix d’équipement réutilisable. Voir gouvernement du Québec, 2013. GUIDE À L’INTENTION DES ÉTABLISSEMENTS. Responsabilités et gestion d’un événement indésirable lié au retraitement des dispositifs médicaux réutilisables http://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/document-000287/
Principaux niveaux de désinfection
Niveau de désinfection Efficacité Exemples de méthodes
Faible

 

ne permet pas d’éliminer tous les champignons, les mycobactéries, les spores bactériennes (ex. C-Difficile), ni les virus non enveloppés (ex. rotavirus). Alcool 70%, hypochlorite de sodium (Javel), peroxyde d’hydrogène   (temps de contact selon le produit), ammonium quaternaire
Haut

 

destruction à plus de 95% de micro-organismes à l’exception des spores bactériennes (ex. C-Difficile)  Cidex OPA, peroxyde d’hydrogène concentré, pasteurisation (faire bouillir), acide péracétique,
Stérilisation

 

détruis tous les micro-organismes (absence à 99.99%) et leurs spores Autoclave, chaleur sèche, peroxyde d’hydrogène, perozone
Procédures sommaires de prévention des infections en électrothérapie

Étape 1 –Évaluation du risque d’infection du patient et des mesures préventives

  1. Déterminer le niveau de retraitement requis (non critique, semi-critique, critique) selon le type de contact prévu et l’état de la région traitée
  2. Le matériel réutilisable doit préalablement avoir été désinfecté selon le niveau approprié   

Étape 2 – Évaluation du risque de contamination de l’équipement et des précautions additionnelles

  1. Vérifier si le patient a une infection connue/présumée
  2. Déterminer le risque de contamination de l’équipement réutilisable en considérant l’agent pathogène, dont le type de transmission (ex.: contact)
  3. Déterminer les précautions additionnelles  à adopter avant et après traitement

Étape 3 – Hygiène de base lors de l’application 

  1. Clinicien
    • Hygiène des mains avant tout contact avec un usager ou son environnement
    • Hygiène des mains après tout contact avec un usager ou son environnement et ce même si vous aviez des gants
    • Utiliser les équipements de protection individuels appropriés en semi-critique/critique
  2. Patient
    • Hygiène des mains avant et après tout contact avec l’équipement
    • Nettoyer la région de la peau avec laquelle l’équipement réutilisable entrera en contact (eau savonneuse ou alcool)

Étape 4 – Nettoyage et désinfection de l’équipement réutilisable

  • l’équipement  réutilisable doit être manipulé, contenu et désinfecté selon le niveau approprié et les procédures établies dans votre établissement entre chaque usager
  • non seulement ce que l’usager a touché, mais aussi ce que le clinicien a touché après avoir touché l’usager (ex.: boîtier)
  • Il est important de nettoyer d’abord tout ce qui est souillé (ex.: enlever le gel) avant de le désinfecter

Étape 5 – Nettoyage et désinfection de l’environnement

Les surfaces du mobilier environnant ayant pu être exposées directement ou indirectement au patient ou au matériel de soin doivent être nettoyées et désinfectées selon le niveau de retraitement correspondant.

En cas de haut niveau, il peut être plus simple de recouvrir préalablement ces surfaces par des protections faciles à désinfecter ou à usage unique, sur lesquelles le matériel pourra y être déposé (imperméables si des substances liquides ou gélatineuses sont impliquées).

Une fois ces protections enlevées à la fin de l’intervention, une désinfection à faible niveau sera ensuite suffisante.

Bibliographie
  1. Gouvernement du Québec, 2016. Retraitement des sondes d’échographie et des sondes pour compteur gamma intra-opératoire. Institut national de santé publique du Québec (INSPQC). https://www.inspq.qc.ca/sites/default/files/publications/2183_retraitment_sondes_echographie_compteur_gamma.pdf 
  2. Gouvernement du Québec, 2006. Lignes directrices en hygiène et salubrité Analyse et concertation. MSSS Direction générale de la coordination, du financement et de l’équipement. http://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2006/06-602-01.pdf 
  3. Ministère de la santé et des services sociaux (MSSS) 2014. Guide de prévention des infections dans les résidences privées pour aînés. 132 pages http://publications.msss.gouv.qc.ca/acrobat/f/documentation/2014/14-207-01W.pdf
  4. Agence de la santé publique du Canada (ASPC). Fiches techniques santé-sécurité : agents pathogènes, et évaluation des risques. http://www.phac-aspc.gc.ca/lab-bio/res/psds-ftss/index-fra.php
  5. Gouvernement du Québec, 2009. Désinfectants et désinfection en hygiène et salubrité: principes fondamentaux. http://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2009/09-209-03F.pdf
  6. Gouvernement du Québec.2003 LES INFECTIONS NOSOCOMIALES 3. Recommandations sur le nettoyage et la désinfection des équipements d’hydrothérapie des établissements de soins au Québec. Lignes directrices pour les établissements de soins du Québec.  https://www.inspq.qc.ca/pdf/publications/568-Hydrotherapie(CINQ).pdf
  7. Ministère de la Santé et des Soins de longue durée, Division de la santé publique, Comité consultatif provincial des maladies infectieuses Toronto,  Canada. Pratiques exemplaires pour le nettoyage, la désinfection et la stérilisation du matériel médical dans tous les lieux de soins  Février 2010 ISBN : 978-1-4435-1526-9 http://www.publichealthontario.ca/fr/eRepository/2011-02%20BP%20for%20Cleaning%20Disinfection%20and%20Sterilization%20-%20French.pdf
  8. Centre de lutte contre les maladies transmissibles et les infections Agence de la santé publique du Canada (ASPC). 2013. Pratiques de base et précautions additionnelles visant à prévenir la transmission des infections dans les milieux de soins http://www.phac-aspc.gc.ca/nois-sinp/guide/summary-sommaire/tihs-tims-fra.php
  9. Schabrun, S., Chipchase, L., & Rickard, H. (2006). Are therapeutic ultrasound units a potential vector for nosocomial infection? Physiotherapy Research International, 11(2), 61-71. doi:10.1002/pri.329
  10. Spratt, H. G., Levine, D., & Tillman, L. (2014). Physical therapy clinic therapeutic ultrasound equipment as a source for bacterial contamination. Physiotherapy Theory and Practice, 30(7), 507-511. doi:10.3109/09593985.2014.900836
  11. Kalinowski, D. P., Brogan, M. S., & Sleeper, M. D. (1996). A Practical Technique for Disinfecting Electrical Stimulation Apparatuses Used in Wound Treatment. Physical Therapy, 76(12), 1340-1347.
  12. Cottell, J., Edmondson, A. S., Fitzgerald, P., Hartford, T., & Johnson, M. I. Repeated application of self-adhesive transcutaneous electrical nerve stimulation electrodes: an assessment of skin microflora. Physiotherapy, 97(3), 267-270. doi:10.1016/j.physio.2010.06.005
  13. Mobin, M., de Moraes Borba, C., de Moura Filho, O. F., de Melo Neto, A. Q., Valenti, V. E., Vanderlei, L. C., & de Abreu, L. C. (2011). The presence of fungi on contact electrical stimulation electrodes and ultrasound transducers in physiotherapy clinics. Physiotherapy, 97(4), 273-277. doi:10.1016/j.physio.2010.11.01
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  15. Val Robertson, Alex Ward, John Low and Ann Reed (2006) Electrotherapy Explained: principles and practice (4th edn). Edinburgh: Butterworth Heinemann Elsevier.564 pages
  16. Association canadienne de physiothérapie (ACP) 2010. Electrophysical agents. Physiotherapy Canada. 2010, 62 (5)
  17. Calgary health region 2007. Infection prevention and control recommendations for rehabilitation services. The Canadian journal of infection control. spring, p.56-62
  18. Robertson, VJ et al. GUIDELINES FOR THE CLINICAL USE OF ELECTROPHYSICAL AGENTS. Australian physiotherapy association (APA) 2001, 21 pages
  19. Santé Canada 2004. Avis aux hôpitaux – Renseignements importants en matière d’innocuité concernant les gels médicaux et les gels à ultrasons. http://www.canadiensensante.gc.ca/recall-alert-rappel-avis/hc-sc/2004/14289a-fra.php
  20. MSSS (2008) Mesures d’hygiène et de salubrité au regard du Clostridium difficile Lignes directrices. 24 pages http://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2008/08-209-02.pdf

Mythe ou réalité? Testez vos connaissances

Affirmation 1
Lors de l’utilisation du TENS, le courant électrique désactive les agents pathogènes, tels que les bactéries pouvant se trouver sur les électrodes ou dans le gel.

Vrai ou Faux?

Voir la réponse

Affirmation 2
Le trempage des éponges dans une solution de sel d’Epson, de bicarbonate de soude ou de vinaigre est une bonne pratique pour les désinfecter.

Vrai ou Faux?

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Affirmation 3
L’utilisation d’un tampon d’alcool pour désinfecter la sonde à ultrason après utilisation permet d’éliminer 99% des micro-organismes pouvant se trouver sur la sonde.

Vrai ou Faux?

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FORMATION CONTINUE SUR LA PRÉVENTION DES INFECTIONS EN ÉLECTROTHÉRAPIE

 

Pour en apprendre davantage sur les meilleures pratiques de prévention des infections en électrothérapie, voir la section  formation sur la prévention et le contrôle des infections en électrothérapie.

Révision scientifique externe

Les auteurs remercient les experts suivants de l’Institut National de Santé Publique du Québec (INSPQ) pour leurs précieux conseils afin d’assurer la conformité des recommandations avec les meilleures pratiques :

Roxanne Côté-Labelle, Conseillère scientifique,
Andrée Pelletier, Conseillère en soins infirmiers,
Centre d’expertise en retraitement des dispositifs médicaux
Unité Surveillance, évaluation de risque et contrôle des maladies infectieuses
Direction des risques biologiques et de la santé au travail

Suzanne Leroux, Conseillère en soins infirmiers,
Jasmin Villeneuve, médecin conseil
Unité immunisation et infections nosocomiales
Direction des risques biologiques et de la santé au travail

Dernière mise à jour : août 2020