400 BC | Hippocrate utilise la chaleur comme thérapie. |
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500 BC | Les Grecs utilisent la chaleur pour guérir les maux. |
20e siècle | Développement de plusieurs modalités de thermothérapie. Beaucoup d’étude est effectuée pour prouver les effets thérapeutiques de la chaleur. |
Caractéristiques | Modalité physique caractérisée par un transfert d’énergie par conduction. Les températures entre 40 °C et 45 °C sont considérées comme thérapeutiques. Les moyens utilisés pour assurer le transfert de chaleur sont, entre autres, les enveloppements chauds, les immersions dans de l’eau chaude et les bains de paraffine. Les lampes à infrarouges sont aussi considérées comme une forme de thermothérapie, mais elles utilisent la radiation plutôt que la conduction pour transférer l’énergie. |
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Mode d’action | Le principe physique de la conduction entraîne un réchauffement tissulaire. Les effets physiologiques de ce réchauffement sont l’augmentation du métabolisme cellulaire, la vasodilatation, la diminution de la viscosité du liquide interstitiel et du sang, et l’augmentation de la circulation sanguine. |
Effets thérapeutiques | En physiothérapie, les principaux problèmes traités par thermothérapie comprennent notamment la douleur, la raideur et les spasmes musculaires. |
Légende
La modalité devrait être utilisée pour traiter cette pathologie | |
La modalité pourrait être utilisée pour traiter cette pathologie | |
La modalité est peu ou pas pertinente à utiliser pour cette pathologie | |
La modalité est contre-indiquée pour cette pathologie | |
Évidences contradictoires ou insuffisantes pour se prononcer | |
Information à venir : Évidences en cours d’analyse |
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Maladies du système musculo-squelettique |
Arthroses | Gonarthrose | |
Affections rachidiennes non spécifiques | Lombalgie chronique |
Contre-indications | Explications | Sources |
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1. Hémorragie (ou saignement actif) | L’augmentation de la circulation sanguine par la chaleur peut entretenir ou augmenter le saignement. | 1 |
2. Infection | Contre-indication locale
Risque d’exacerber la propagation de l’infection. |
1 |
3. Inflammation superficielle (< 3 cm de profondeur) | Contre-indication locale
La chaleur va exacerber le processus inflammatoire. |
1 |
4. Malignité, néoplasie | Contre-indication locale
Risque d’augmenter la croissance de la tumeur et d’augmenter l’incidence de métastases. Ceci est dû à l’augmentation de la circulation sanguine ou à l’augmentation du métabolisme. |
1 |
5. Peau endommagée ou à risque
Maladie de la peau (ex: eczéma) |
Contre-indication locale
Augmentation du risque de brûlure. Risque d’aggraver la condition. |
1 |
6. Peau fragilisée par radiothérapie récente (moins de 6 mois) | Contre-indication locale
La réponse à la chaleur du tissu irradié n’est pas bien documentée |
1 |
7. Trouble circulatoire | Contre-indication locale
Risque de brûlure si la circulation sanguine n’est pas adéquate pour dissiper l’accumulation de chaleur. Risque de thrombose. |
1 |
8. Trouble cognitif ou de communication | Risque de ne pas pouvoir donner une rétroaction adéquate, et augmente donc le risque de brûlure. | 1 |
9. Trouble sensoriel | Contre-indication locale
Risque de brûlure avant que le clinicien ne puisse s’en rendre compte. |
1 |
10. TVP/thrombus/embolie | La vasodilataion et l’augmentation de la circulation sanguine secondaire à la chaleur risquent de déloger le thrombus. | 1 |
Précautions | Explications | Sources |
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1. Cardiopathie | Une application de grande surface prolongée (plusieurs grandes régions) pourrait entrainer une vasodilatation superficielle dans tout le corps, augmentant la demande cardiaque | 1 |
2. Grossesse | L’application de chaleur superficielle au bas du dos ne devrait pas directement chauffer les tissus foetaux. Cependant, une application de grande surface causant une augmentation de la température corporelle de la mère pourrait avoir des conséquences dévastatrices. Une telle application ne devrait pas être faite avant 36 semaines de grossesse. | 1 |
3. Organes reproducteurs mâles | La chaleur est connue pour affecter la spermatogenèse et diminuer la fertilité. Elle pourrait nuire en période de procréation. | 1 |
- Houghton, P. E., Nussbaum, E.L., Hoens, A.L. (2010). Contraindications and Precautions: An Evidence-Based Approach to Clinical Decision Making in Physical Therapy. Physiotherapy Canada, 62(5), 1-80.