Fin des années ’60 |
Les bases théoriques de l’utilisation des microcourants pour favoriser la prolifération cellulaire sont élaborées. Le concept du courant endogène, «current of injury», est proposé par Becker. L’utilisation des courants de microampérage dans le traitement des plaies débute (Assimacopoulos 1968). |
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Années ’70 | Précision des paramètres du microcourant thérapeutique. |
Années ’80 | L’utilisation clinique et la commercialisation des appareils à microcourant débute. Des preuves portant sur l’efficacité du microcourant chez l’humain émergent (Carley and Wainapel 1985. |
Caractéristiques | Courant électrique unidirectionnel de basse fréquence caractérisé par une onde de forme rectangulaire monophasée ou biphasée. La fréquence d’impulsion varie entre 1 et 990 pps. Sa durée d’impulsion dépend de la fréquence utilisée, habituellement selon un coefficient d’opération de 50 % (p. ex., fréquence de 1 pps = durée d’impulsion de 500 msec et durée de repos de 500 msec). L’intensité du courant varie de 0 à 1 000 µA. Le voltage maximal est de 60 V. La polarité de l’électrode active peut être positive ou négative. |
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Mode d’action | Ce courant influence le courant endogène de la peau (bioélectricité) pour favoriser le processus de guérison de la peau. |
Effets thérapeutiques | En physiothérapie, les principaux problèmes traités par microcourant sont la douleur, les plaies et l’inflammation. Cette technique est aussi utilisée pour la réparation tissulaire et la relaxation musculaire. |
Légende
La modalité devrait être utilisée pour traiter cette pathologie | |
La modalité pourrait être utilisée pour traiter cette pathologie | |
La modalité est peu ou pas pertinente à utiliser pour cette pathologie | |
La modalité est contre-indiquée pour cette pathologie | |
Évidences contradictoires ou insuffisantes pour se prononcer | |
Information à venir : Évidences en cours d’analyse |
Cliquez sur le lien pour connaître les détails de la recommandation (arguments scientifiques, paramètres …)
Maladies du système musculo-squelettique |
À venir | À venir | |
Archives (accès restreint)
Contre-indications | Explications | Sources |
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1. Cardiopathie | Contre-indication locale
Risque que le cœur ait du mal à compenser la demande métabolique élevée. |
1 |
2. Épilepsie | Contre-indication locale au niveau de la tête et du cou. Précaution au niveau du tronc et des membres.
La stimulation électrique pourrait déclencher une crise d’épilepsie. |
1 |
3. Grossesse | Contre-indication locale
Risque d’affecter le développement et la croissance du fœtus. Risque de déclencher des contractions utérines précoces. Absence de connaissance des effets de la modalité dans la région périnéale pendant la grossesse. |
1 |
4. Hémorragie (ou risque) | Risque de favoriser le saignement | 1 |
5. Infection | Contre-indication locale
L’infection risque de s’étendre |
1 |
6. Malignité/néoplasie | Contre-indication locale
Risque de dissémination des métastases. Risque d’augmentation de la croissance tumorale. Le cancer (ou suspicion de cancer) est une contre-indication locale aux courants électrothérapeutiques donc on peut l’utiliser à distance du site affecté. En cas de métastases, ça devient une contre-indication générale. Chez les patients qui ont déjà eu un cancer, on recommande d’attendre 5 ans de rémission pour recommencer l’usage de la modalité au site qui était affecté. Par ailleurs, dans certaines conditions (ex.: soins palliatifs), dans une décision interdisciplinaire on peut utiliser la modalité chez des patients cancéreux en fin de vie. |
1 |
7. Peau endommagée ou à risque | Contre-indication locale
La résistance est diminuée, augmentant le risque de brûlure. |
1 |
8. Peau fragilisée par radiothérapie | Contre-indication locale
Pourrait stimuler la croissance de cellules malignes restantes. |
1 |
9. Tuberculose | Contre-indication locale
L’infection risque de s’étendre. |
1 |
10. TVP/thrombus/embolie | Le thrombus risquerait de se déplacer dans la circulation sanguine. | 1 |
11. Implant électronique | Contre-indication locale
Risque d’interférence avec le fonctionnement normal de l’implant. |
1 |
12. Région cervicale ant./sinus carotidien | Risque de stimulation du nerf vague, du nerf phrénique, des muscles pharyngiens ou des sinus carotidiens. | 1 |
13. Organes reproducteurs | Nécessite une formation spécialisée, les effets de la stimulation électrique sur la gamétogenèse ne sont pas connus. | 1 |
14. Poitrine, coeur | Risque d’affecter la fonction cardiaque normale. | 1 |
15. Transcrânienne | Risque d’affecter la fonction cérébrale normale. | 1 |
16. Yeux | Les risques de traiter cette partie du corps ne sont pas connus. | 1 |
Précautions | Explications | Sources |
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1. Maladie de la peau (ex: eczéma) | La résistance est diminuée, augmentant le risque de brûlure. | 1 |
2. Nerfs en regénération | ND | |
3. Plaque épiphysaire active | Risque de nuire à la croissance osseuse. | 1 |
4. Tissu adipeux important | Risque de brûlure. | ND |
5. Trouble circulatoire | L’augmentation de l’activité cellulaire augmente aussi sa demande métabolique en oxygène. Ainsi, l’apport en oxygène peut être excédé par la demande, augmentant la douleur. Peut aller jusqu’à l’ischémie ou même la nécrose tissulaire. | ND |
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- Houghton, P. E., Nussbaum, E.L., Hoens, A.L. (2010). Contraindications and Precautions: An Evidence-Based Approach to Clinical Decision Making in Physical Therapy. Physiotherapy Canada, 62(5), 1-80.
ND : Non documenté à notre connaissance