1960 | Le biofeedback EMG ou la rétroaction biologique EMG est une des modalités électrothérapeutiques les plus étudiées en réadaptation. Les publications concernant le biofeedback sont apparues dans les années 1960. |
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1970 et 1980 | Elles ont connu une croissance progressive jusqu’à la fin des années 1970 puis par la suite, une baisse d’intérêt dans les années 1980. |
Caractéristiques | Le biofeedback EMG ou la rétroaction biologique EMG est une technique d’entraînement qui permet à l’individu de gagner un certain contrôle volontaire sur sa musculature à partir d’un accès privilégié à son activité électromyographique. Plus concrètement, des électrodes de surface sont placées sur une masse musculaire et captent l’activité électrique produite lors de la dépolarisation des fibres musculaires. Une troisième électrode, appelée électrode indifférente, est placée sur un site électriquement neutre, par exemple une proéminence osseuse. Lors d’une séance d’entraînement, l’activité EMG du muscle traité est retransmise à l’individu sous forme de stimuli visuel ou auditif instantané.
Le biofeedback a plusieurs fonctions. Il permet, entre autres :
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Mode d’action | Les électrodes de surface placées sur la masse musculaire perçoivent l’activité EMG du muscle, qu’elles retransmettent à l’individu sous forme de stimuli visuel ou auditif instantané. |
Effets thérapeutiques | En physiothérapie, le biofeedback est utilisé principalement pour augmenter l’activité musculaire déficiente, réduire l’activité musculaire trop élevée (relaxation musculaire), sensibiliser le patient à son activité musculaire, augmenter le contrôle musculaire et améliorer la relation agoniste-antagoniste. |
Légende
La modalité devrait être utilisée pour traiter cette pathologie | |
La modalité pourrait être utilisée pour traiter cette pathologie | |
La modalité est peu ou pas pertinente à utiliser pour cette pathologie | |
La modalité est contre-indiquée pour cette pathologie | |
Évidences contradictoires ou insuffisantes pour se prononcer | |
Information à venir : Évidences en cours d’analyse |
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Maladies du système musculo-squelettique |
Arthroses | Gonarthrose | |
Affections périphériques musculo-squelettique non spécifique | Syndrome fémoro-patellaire | ||
Affections rachidiennes non spécifiques | Lombalgie chronique |
Contre-indications / précautions
Contre-indications | Explications | Sources |
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1. Atteinte trop grave pour permettre l’amélioration de la fonction | 3 | |
2. Chirurgie récente, fracture instable, ostéoporose sévère | Une tension sur le muscle risque d’endommager les tissus environnants. | 1, 2 |
3. Motivation du patient insuffisante | 3 | |
4. Muscles fibrosés ou autre maladie exacerbée par la contraction musculaire | 3 | |
5. Tissu adipeux important | Le traitement est inutile si la présence des tissus adipeux empêche la lecture de l’activité EMG des muscles sous-jacents. | 3 |
6. Trouble cognitif ou de communication | Pourrait empêcher le patient de suivre des directives. | 1 |
Précautions | Explications | Sources |
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1. A.A limitées par prescription | Le manque de vigilance augmente le risque de blessure car le mouvement permis avec la modalité pourrait excéder l’amplitude articulaire prescrite. | 1 |
- Batavia, M. Contraindications in Physical Rehabilitation :Doing no Harm. St-Louis : Saunders-Elsevier, 2006. 927p.
- Prentice, WE. Therapeutic Modalities in Rehabilitation. 3e éd. New York, Toronto : McGraw-Hill, 2005. 583 p.
- Bussières, P. Brual, J. Les Agents Physiques en Réadaptation. 2e éd. Québec : Les Presses de l’Université Laval, 2001. 325 p.