Années ’40 | Développement de la diathermie à micro-ondes suite à la création de la diathermie à ondes courtes. |
---|
Caractéristiques | Modalité électromagnétique caractérisée par une onde très courte (d’où l’expression « micro-ondes ») de 12 cm à une fréquence de 2 450 MHz. Cette « micro-onde » rend plus facile l’application localisée du traitement que la diathermie à ondes courtes, où l’onde est de 11 m. Par contre, la longueur d’onde de la diathermie à micro-ondes a pour désavantage une pénétration moins importante que dans le cas de la diathermie à ondes courtes ou de l’ultrason. |
---|---|
Mode d’action | Cette méthode agit de manière similaire à la diathermie à ondes courtes en ce que les effets thermiques résultent du champ électromagnétique créé par l’onde à oscillation rapide, qui fait osciller les molécules tissulaires à la même fréquence que l’onde. Cela crée de la friction, et génère par le fait même une chaleur profonde (de 2 à 3 cm). |
Effets thérapeutiques | En physiothérapie, la diathermie par micro-ondes n’est plus utilisée, ou que très peu. |
Légende
La modalité devrait être utilisée pour traiter cette pathologie | |
La modalité pourrait être utilisée pour traiter cette pathologie | |
La modalité est peu ou pas pertinente à utiliser pour cette pathologie | |
La modalité est contre-indiquée pour cette pathologie | |
Évidences contradictoires ou insuffisantes pour se prononcer | |
Information à venir : Évidences en cours d’analyse |
Cliquez sur le lien pour connaître les détails de la recommandation (arguments scientifiques, paramètres …)
Maladies du système musculo-squelettique |
À venir | À venir | |
Archives (accès restreint)
Contre-indications | Explications | Sources |
---|---|---|
1. Cardiopathie | Risque que le cœur ait du mal à compenser la demande métabolique élevée. | 7 |
2. Chirurgie récente, fracture instable, ostéoporose | Contre-indication locale
En cas de greffe récente ou de fracture instable, il y risque de déplacement. |
6 |
3. Grossesse | Risque d’affecter le développement et la croissance du fœtus. | 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 |
4. Hémorragie (ou risque) | Risque de favoriser le saignement à cause de la vasodilatation et de l’augmentation de la circulation sanguine. | 1, 2, 3, 6, 7 |
5. Infection | Contre-indication locale
L’infection risque de s’étendre |
2, 4, 6, 7 |
6. Inflammation | Contre-indication locale
Risque d’augmenter le processus inflammatoire et la douleur |
1, 2, 3, 4, 6, 7 |
7. Maladie de la peau (ex: eczéma) | Contre-indication locale
La chaleur peut exacerber l’intensité et l’étendue des lésions cutanés. |
2 |
8. Malignité/néoplasie | Contre-indication locale
Risque de dissémination des métastases. Risque d’augmentation de la croissance tumorale. |
1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 |
9. Pansement humide | Contre-indication locale
Risque de brûlures par réchauffement de l’eau dans le pansement. |
1, 3, 4, 7 |
10. Peau endommagée ou à risque | Contre-indication locale
La chaleur peut exacerber l’intensité et l’étendue des lésions cutanés. |
2, 7 |
11. Peau fragilisée par radiothérapie | Contre-indication locale
Risque de brûlure élevé. Attendre au moins six mois après le traitement avant de procéder. |
1 |
12. Plaque épiphysaire active | Risque de nuire à la croissance osseuse. | 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 |
13. Problème de thermorégulation | Risque de brûlure, car le corps aura de la difficulté à s’ajuster à l’augmentation de température. | 7 |
14. Tissu adipeux en abondance | Le tissu adipeux retient la chaleur, et l’intensité du champ électrique est plus forte près de la source. Ceci augmente le risque de brûlure. | 7 |
15. Tissu synthétique | Contre-indication locale
Le nylon, le caoutchouc mousse et le plastique sont des matériaux qui peuvent absorber facilement la chaleur et risquent de fondre s’ils sont surchauffés. Il ne devrait y avoir aucun de ces tissus sur le patient (vêtements, etc.) ou sur la table de traitement (draps, taies d’oreiller, etc.). |
3, 7 |
16. Trouble circulatoire | Le risque de brûlure est augmenté car le système vasculaire n’arrive pas à dissiper la chaleur. | 1 |
17. Trouble cognitif ou de communication | Augmentation du risque de blessure pour le patient. L’opinion, le jugement et le comportement du patient doivent être connus pour intervenir sécuritairement. | 1, 2, 7 |
18. Trouble sensoriel | Contre-indication locale
Risque que le patient ne sente pas adéquatement le courant, ce qui augmente les risques de brûlure. |
1, 2, 3, 4, 6, 7 |
19. Tuberculose | Contre-indication locale
L’infection risque de s’étendre. |
1 |
20. TVP/thrombus/embolie | Le thrombus risquerait de se déplacer dans la circulation sanguine. | 2, 5, 7 |
21. Implant électronique | Risque d’interférence avec le fonctionnement normal de l’implant. | 1, 2, 3, 4, 5, 7 |
22. Implant métallique | Les métaux sont polarisés dans un champ électromagnétique et distorsionne alors le champ électrique. Même si le métal lui même ne chauffe pas, les brulûres de tissus mous peuvent arriver résultant de l’intensification du champ électrique. | 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 |
23. Implant plastique ou ciment | Ces implants sont affectés par les courants électromagnétiques. De plus, les matériaux de plastique en général sont affectés par la haute température. | 1 |
24. Région cervicale ant./sinus carotidien | Risque d’augmenter le volume sanguin allant vers la tête. | 1 |
25. Nerfs en regénération | Aucune étude n’a été faite sur l’effet de la diathermie sur les blessures nerveuses périphériques. | ND |
26. Organes reproducteurs | L’hyperthermie peut rendre l’homme stérile et augmenter les saignements chez la femme menstruée. | 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 |
27. Poitrine, région cardiaque | L’effet de l’application de chaleur intense dans cette région est inconnu. | ND |
28. Transcrânienne | ND | |
29. Yeux | La chaleur pourrait s’accumuler, causant des blessures | 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 |
Précautions | Explications | Sources |
---|---|---|
Dysautonomie des glandes sudoripares | 8 | |
Plaie chronique | ND |
- Bélanger, A-Y. Evidence-Based Guide to Therapeutic Physical Agents. Baltimore, Philadelphia: Lippincott Williams & Wilkins, 2002. 445 p.
- Bussières, P. Brual, J. Les Agents Physiques en Réadaptation. 2e éd. Québec : Les Presses de l’Université Laval, 2001. 325 p.
- Michlovitz, S.L. Nolan, T.P Jr. Modalities for Therapeutic Intervention. 4e éd. Philadelphia: F. A. Davis Company, 2005. 309 p.
- Prentice, WE. Therapeutic Modalities in Rehabilitation. 3e éd. New York, Toronto : McGraw-Hill, 2005. 583 p
- Cameron, M.H. Physical Agents in Rehabilitation: from Research to Practice. Philadelphia : W.B. Saunders Company, 1999. 490 p.
- Crépon, F. Électrophysiothérapie et Rééducation Fonctionnelle. 3e éd. Paris : Éditions Frison-Roche, 2002. 246p.
- Batavia, M. Contraindications in Physical Rehabilitation: Doing no Harm. St-Louis : Saunders-Elsevier, 2006. 927p.
- Fortier, C. «Diabète: la pointe de l’iceberg» Journée thématique de la formation continue 2008 Les conditions associées: un risque à calculer. Ordre professionnel de la physiothérapie du Québec. (16 mai 2008, Québec) P. 26-27
- Dalzell, M-A. «Choix, bénéfices et risques : traitement en physiothérapie destiné aux patients qui souffrent ou qui ont souffert de cancer» Journée thématique de la formation continue 2008 Les conditions associées: un risque à calculer. Ordre professionnel de la physiothérapie du Québec. (16 mai 2008, Québec)
- ND: Non documenté à notre connaissance